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Non, se tromper d’orientation après le bac n’est pas une fatalité !

La fin de l’année calendaire approche, et cela fait bien au moins 2 mois que les étudiants ont entamé leur nouvelle année universitaire, parfois la première pour les récents bacheliers. Or ce premier trimestre universitaire est bien souvent une période charnière pour de nombreux étudiants. Ont-ils fait le bon choix ? Ont-ils suffisamment pensé leur projet professionnel ? C’est ainsi que de nombreux jeunes choisissent, après 3 ou 4 mois de cours, de prendre un nouveau départ. Arrêt complet, programme de réorientation, intégration d’un nouveau cursus… Différentes solutions et options existent pour rebondir et envisager l’avenir autrement.

Faire une pause et réfléchir à son avenir

Le cursus choisi ne vous convient pas ou ne vous plaît pas autant que vous l’espériez ? Il peut être difficile, notamment en fin de lycée, de faire des choix fermes et de décider de son orientation et de sa vie professionnelle future. En effet, entre l’euphorie de la vie lycéenne, l’insouciance de l’adolescence et le stress de la préparation du baccalauréat, faire un choix d’orientation ferme est loin d’être simple.

Peut-être avez-vous besoin de temps pour réfléchir à votre avenir. Et là encore vous avez plusieurs possibilités, l’important étant surtout de ne pas perdre votre temps. Vous pouvez ainsi voyager pour découvrir d’autres cultures, d’autre façon de voir la vie, et en profitant pour améliorer vos compétences linguistiques. Vous pouvez également chercher un job, alimentaire ou mieux encore en lien avec vos aspirations. Vous pourrez ainsi vous frotter à la vie active sans vous prendre la tête pour réfléchir à vos envies et vos projets d’avenir.

Rejoindre un programme d’aide à l’orientation

Vous envisagez difficilement de quitter le système scolaire ou universitaire, de crainte d’avoir le sentiment de ne pas avancer ? Certaines écoles et universités vous proposent depuis quelques années parcours d’aide à l’orientation ou à la réorientation. Conscientes du nombre important d’arrêts ou de décrochages à l’issue du premier trimestre, certains établissements réalisent même une rentrée en janvier.

L’idée de ces formations et parcours est notamment de revenir sur la réflexion qui parfois n’a pas pu être mûrie sereinement au cours de l’année de terminale ou durant les premières années d’études supérieures. Elles permettent aux étudiants de mieux se connaître, de développer leur confiance en eux, de développer des compétences humaines et professionnelles par le biais de stages par exemple et, bien entendu, de construire un projet d’étude solide pour appréhender les années à venir de façon plus sereine.

Intégrer une formation en cours d’année

Après seulement quelques mois de cours à l’université ou en école supérieure vous craigniez de devoir repartir à zéro l’année prochaine ? Sachez qu’il existe des possibilités de réorientation en cours d’année. En première année de licence notamment, des passerelles sont possibles entre des filières proches. Ainsi, plutôt que de perdre toute motivation, vous poursuivez un cursus qui, souhaitons-le vous plaira plus.

Attention toutefois, comme nous le disions juste au-dessus, les possibilités d’intégrer un nouveau cursus en cours d’année se limitent généralement à des domaines proches. De la psychologie à la sociologie, ou encore de l’histoire aux lettres.

 

La première année universitaire est véritablement charnière, comme le montre le taux d’échec en 1re année dans certaines filières. Ainsi, ne considérez pas une erreur d’orientation comme un échec, voyez-y plutôt l’opportunité de décider de façon plus réfléchie et plus sereine de vos projets d’avenir. Plutôt que de persister dans une voie qui ne vous convient pas, il est bien plus raisonnable de réfléchir sur soi-même, sur ses envies, et d’oser changer de cursus, prendre le temps de la réflexion ou intégrer une formation d’aide à l’orientation.